Expérience
Le Projet Éducatif «Torrents de Barranquilla» de l’École Marco Fidel Suárez
La recherche en classe et les technologies de l’information et de la communication (TIC), outils pour la connaissance des problèmes environnementaux.
Par Edisson Aguilar
Programme Coproduction de l’action publique
Dossier Ciudades colombianas y cambio climático
Mot-clés :Le projet Torrents de Barranquilla est une initiative éducative. Elle est réalisée par l’école Marco Fidel Suárez. Il s’agit d’une recherche menée par les élèves et les enseignants sur le phénomène des torrents amplifié par le changement climatique ainsi que de l’utilisation des TIC pour la diffusion de ses résultats. Cette expérience articule de nouveaux modèles pédagogiques et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin d’approfondir la connaissance des citoyens sur les risques climatiques locaux.
Table des matières
Dans le cadre du projet « Villes colombiennes et changement climatique », qui fait l’objet d’un travail conjoint avec l’Agence Française de Développement, Fedesarrollo [Fédération pour le Développement] et la Fundación Ciudad Humana [Fondation Ville Humaine], l’Institut de Recherche et Débat sur la Gouvernance (IRG), a identifié différentes expériences qui contribuent à la réflexion sur l’adaptation et/ou l’atténuation du changement climatique. Le projet Torrents de Barranquilla est l’une d’entre elles ; son importance réside dans le fait qu’il articule de nouveaux modèles pédagogiques et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin d’approfondir les connaissances des citoyens sur les risques climatiques locaux.
Quand on marche dans les rues de Barranquilla, il est possible de trouver un panneau de circulation particulier qui peut surprendre le piéton : un losange jaune dont l’intérieur contient une voiture exposée à la pluie et qui s’enfonce sous des traits ondulés. Sur le dessin, le véhicule paraît condamné. Sous l’image deux mots : « torrent dangereux ». Pour un habitant de Barranquilla, cela n’a rien de surprenant car les torrents sont un problème que la ville subit depuis le début du XXème Siècle et qui n’a pas encore trouvé de solution définitive ; de fait, si l’on demande à quelqu’un d’expliquer l’image, il dira tranquillement que la rue peut se transformer d’un moment à l’autre en un torrent urbain capable d’emporter des gens, voire même des voitures. C’est justement la signification de l’avertissement. Les Colombiens qui ne connaissent pas Barranquilla sont au courant des torrents grâce aux images qui, chaque année, pendant la saison des pluies, sont transmises par les journaux télévisés : des gens qui décident de les traverser au péril même de leur vie ; des voitures particulières et des bus de transports en commun qui sont emportés par les eaux ; des quartiers pauvres totalement inondés et des sinistrés inconsolables devant la perte de leurs biens ; et des tas d’ordures accumulées quand la pluie cesse.
Pourtant, au-delà des images dramatiques, il n’est pas très courant de rencontrer quelqu’un qui connaisse les causes des torrents de Barranquilla et encore moins les solutions à cette problématique urbaine. Or, si La sensibilisation à ce problème environnemental ne garantit pas nécessairement une solutions définitive, elle peut tout au moins éveiller un intérêt qui motiverait les citoyens à appuyer les mesures prises par l’administration municipale ou en tous cas, à faire pression sur elle si elle n’intervient pas. Une des premières propositions de sensibiliser la population à ces problématiques est de promouvoir une éducation environnementale solide à l’école. En ce sens, le collège Marco Fidel Suárez, située à proximité du torrent Don Juan, développe depuis plus de dix ans une stratégie éducative innovante qui cherche à analyser, avec les élèves, la problématique des torrents. Il s’agit de l’initiative appelée «Torrents de Barranquilla».
On abordera ici le contexte institutionnel qui a donné naissance à ce projet, en soulignant l’importance de l’appui des universités aux institutions d’enseignement primaire et secondaire ; son approche et la façon dont elle a changé au cours de ses plus de dix ans d’existence; la manière dont la problématique est abordée en partant des différentes matières étudiées ainsi que le rôle que jouent les technologies de l’information dans ce processus; et finalement, une réflexion sur l’importance de la recherche à l’école et sur les « nouvelles technologies » dans la sensibilisation aux problèmes environnementaux.
Articulation Université-Ecole. Le programme RED et l’initiative « Torrents de Barranquilla ».
En 1991 l’Université Nationale de Colombie a mis en route une série de projets interdisciplinaires visant à réduire la distance entre l’université et la société. Il s’agit des Projets Universitaires de Recherche (PUR), développés par des professeurs de différentes facultés en alliance avec des acteurs de la société civile. Le Programme de Renforcement de la Capacité Scientifique et Pédagogique RED Réseau, en Espagnol, créé dans le cadre des PUR (dans ce cas spécifique de l’éducation) et appelé ainsi puisqu’il est fondé sur un travail en « réseaux » (sociaux, universitaires), a donné son impulsion au projet « Torrents de Barranquilla ». Le RED est défini par ses créateurs comme : « (…) un groupe de recherche – reconnu et classé dans la Catégorie A de COLCIENCIAS-, à caractère interdisciplinaire, intersectoriel, intergénérationnel et interinstitutionnel, qui analyse l’école dans un contexte et qui encourage des alternatives innovantes de la pratique pédagogique grâce au travail de coopération école-université. » (1).
Selon Diego Feria Gómez et Judith Ching, respectivement professeurs de mathématiques et de sciences sociales du collège Marco Fidel Suárez, le projet a débuté en 1994 et il a été développé avec l’appui de l’Université Nationale de Colombie pendant dix ans, la collaboration entre les deux institutions prenant fin en 2005. L’université a conseillé l’école pour la création de stratégies pour la recherche à l’école, qui soient innovantes et qui impliquent de manière active les élèves, et elle a proposé une formation aux professeurs de l’institution sur ce type d’outils pédagogiques. Sur le site web de l’initiative « Torrents de Barranquilla » on remarque la participation de trois chercheurs de l’Université Nationale : José Gregorio Rodríguez, enseignant du Département de Psychologie et coordinateur du Programme RED ; Carlos Miñana Blasco, professeur du Département d’Anthropologie et chercheur du RED; et Luz María Villegas Botero, assistante générale de RED et spécialiste en gestion du risque. Afin de bien comprendre ce projet, il est important de souligner qu’en plus de l’enseignement et de la recherche, les universités réalisent des tâches « d’extension » qui sont celles qui, en théorie, permettent d’établir des liens entre la connaissance scientifique produite dans la « tour d’ivoire » qu’est l’académie et les différents acteurs sociaux qui peuvent en bénéficier. Le projet RED en est l’illustration et prouve qu’une articulation entre université et société civile (dans ce cas la communauté scolaire) est possible et qu’elle implique, entre autres, l’appropriation de la connaissance des risques climatiques.
Ici, nous étudierons plus en profondeur la structure de ce projet, le type des recherches qui ont été menées et en particulier la manière dont les résultats ont été mis à la disposition d’un public relativement vaste.
La recherche à l’école et l’apprentissage sur les torrents
Le thème des torrents était déjà présent dans les travaux de l’école depuis 1994, mais les professeurs Feria et Ching expliquent qu’en 2001 il y a eu une réorientation du programme RED et qu’on a encouragé une sorte de projet de « culture citoyenne » pour que les élèves soient mieux en mesure d’appréhender leur contexte et que leur collège puisse établir des liens avec la communauté locale. Les professeurs de l’Université Nationale ont suggéré que le travail s’organise autour d’une question complexe : comment vit-on à Barranquilla ? Pour ce faire, une enquête a été réalisée parmi les élèves, pour essayer d’identifier quels étaient les sujets qui les intéressaient davantage dans ce grand problème de savoir comment on vit dans la ville. Quelques questions spécifiques ont alors surgi : Comment vit-on à Barranquilla pendant le Carnaval ? Comment vit-on à Barranquilla en période électorale ? Comment vit-on à Barranquilla pendant la saison des pluies ? Comment vit-on à Barranquilla pendant les fêtes de fin d’année ?
Étant donné qu’une partie des enfants interviewés avaient entre 9 et 11 ans – élèves de CM2 et de Sixième –, ils n’étaient pas très intéressés par le carnaval ou par les élections. Ils étaient plutôt impressionnés par la saison des pluies et ses effets sur les torrents, car ils vivaient près du torrent Don Juan et ils enduraient constamment l’impact de ses crues. Selon les professeurs Feria et Ching, les élèves devaient traverser un pont en bois précaire pour arriver à l’école pendant la période des pluies et les familles de quelques élèves étaient touchées par l’inondation de leurs maisons et par les dégâts causés à leurs effets personnels.
Les enseignants impliqués appartenaient à différentes disciplines : au début y ont participé huit enseignants de sciences sociales, de sciences naturelles, de mathématiques et d’espagnol. Le groupe des étudiants participants était également important : 120 enfants de CM2 et de Sixième. Une fois défini l’intérêt éducatif, on a organisé des recherches en partant de chaque discipline et elles ont été développées dans les salles de classe ou sur le terrain : par exemple, en partant des sciences sociales, les étudiants ont réalisé des croquis de leurs déplacements le long du torrent, et ils se sont documentés sur d’autres villes ayant la même problématique, afin d’explorer différentes possibilités d’intervention. Dans le cadre de leurs travaux pratiques en mathématiques et en physique, les étudiants ont essayé, avec le professeur Feria, de calculer le débit et la vitesse du torrent Don Juan, en la mesurant directement dans l’eau (ce qui a été impossible du fait du danger présenté par la vitesse qu’elle atteint). Dans le contexte de l’étude de la langue espagnole, les étudiants ont élaboré des descriptions, écrit des contes, des chansons, et même une pièce de théâtre sur les torrents. Ce qui retient l’attention, c’est que ces recherches articulaient la connaissance sur des éléments scientifiques généraux, par exemple la physique des fluides, avec l’apprentissage de la problématique locale, de telle manière que les étudiants pouvaient se les approprier d’une façon contextuelle et appliquée. Dans ce sens, les professeurs Feria et Ching ont souligné que les sorties sur le terrain étaient l’activité la plus importante du projet, en ce qu’elle facilite la connaissance directe du torrent obtenue en marchant à côté de lui, en le mesurant, en le dessinant et en le racontant.
Néanmoins, il fallait articuler à un moment donné le projet avec la communauté locale. Comment faire? La réponse a été justement trouvée en 2001, lorsque le professeur Diego Feria a commencé à travailler à l’école, puisque c’est lui qui, quelque temps après (avec d’autres enseignants et d’autres élèves), a eu l’idée de créer un site Web afin de diffuser l’apprentissage acquis pendant le processus « Torrents de Barranquilla » et d’informatiser les résultats de l’expérience pédagogique.
Les TIC en tant qu’outil d’apprentissage sur les risques climatiques. Le site web «Torrents de Barranquilla»
Le professeur Feria raconte que, quand il est arrivé à l’école il y a plus de dix ans, à peine 4% ou 5% des enseignants avait les connaissances nécessaires pour utiliser un ordinateur. Cependant, quand on a posé le problème de « comment faire connaître et diffuser les résultats à la communauté éducative de l’institution et à tous ceux qui désiraient adhérer à ce processus » (2), les enseignants ont compris que l’absence de canaux de communication (avec les autres étudiants et avec la communauté en général) entravait leur contribution à la construction d’une « culture des torrents », qui est essentiellement la prise de conscience (au niveau social et politique) de l’importance de la problématique en vue de mener des actions pour l’affronter. Comme l’école n’avait ni publication pour informer les habitants ni les ressources pour en faire, et que le seul matériel disponible était un journal scolaire publié de temps en temps, sans aucune régularité, un site Web est devenu la meilleure option
Il est intéressant de souligner le double objectif de ce site : d’un côté il sert à intégrer les TIC dans les processus d’enseignement, comme le propose la Loi Générale de l’Éducation, et de l’autre, il constitue une stratégie d’appropriation sociale de la science par la population de Barranquilla. Concernant le premier point, on peut dire que les professeurs et les élèves ont travaillé conjointement sur la création du site Web : l’idée était de promouvoir l’appropriation par les enseignants et par les élèves des technologies de l’information et de la communication (TIC), afin de pouvoir les intégrer dans une formation complète qui réponde aux défis de la « société de la connaissance », grâce à l’informatisation des résultats d’un processus pédagogique de plusieurs années. Pour le deuxième point, il faut souligner que son objectif principal était de vaincre l’oubli auquel aussi bien les gouvernements locaux que les citoyens avaient relégué le problème des torrents, en faisant connaître leurs causes, leurs effets et les solutions possibles depuis une perspective scientifique mais facile d’accès pour des lecteurs sans aucune formation universitaire [pour de plus amples détails, toutes les expériences pédagogiques du projet ont été informatisées sur le site Web « Torrents de Barranquilla » (3)].
Ce site est un outil précieux de « diffusion scientifique » ou « d’appropriation sociale de la science » qui a été créé par une communauté scolaire soucieuse de faire connaître à ses compatriotes les dimensions scientifiques, sociales et politiques d’un risque climatique à fort impact pour la ville. Son importance réside dans le fait qu’il n’ait pas abordé le problème uniquement du point de vue technique, mais qu’on ait bâti des explications qui impliquaient la culture, les conditions de développement, les processus de planification territoriale et l’action du gouvernement local. Mais ce n’est pas tout. Le projet a compris que le problème des torrents s’inscrit dans un contexte historique : c’est pourquoi le site contient, outre la révision bibliographique et documentaire qui a été faite par les étudiants, des informations universitaires sur la formation de la ville de Barranquilla et sur son système d’adduction d’eau ainsi que sur son réseau d’égouts (eaux usées et eaux de pluie) afin que les lecteurs puissent comprendre parfaitement l’origine des torrents.
Finalement, bien que l’école n’ait pas fait d’études d’impact du site Web sur les habitants de Barranquilla ou plus particulièrement sur la communauté voisine du torrent Don Juan, il est important de souligner que, quand on saisit les mots « torrents » et « Barranquilla » sur Google, c’est le premier site que le moteur de recherche propose aux usagers. Ceci ne constitue pas une preuve de l’impact, mais indique au moins l’importance de l’audience du site.
À quel stade se trouve le projet? Quelle est la suite? Qu’a-t-on appris?
Selon les professeurs Feria et Ching le nombre d’élèves impliqués dans le projet a considérablement diminué, car de 120 élèves on est passé actuellement à seulement huit. Cependant, le travail continue et les propositions sont intéressantes. La première, c’est de poursuivre la reconstruction de la mémoire historique des torrents, puisque le travail de la première promotion d’élèves a réussi à recueillir des informations allant du début du XXème siècle jusqu’à 1980 et on espère maintenant élargir la recherche jusqu’à la première décennie du XXIème siècle. La deuxième consiste à établir des cartes d’itinéraires alternatifs pour qu’en période de pluies on puisse éviter les torrents ; l’idée est de mettre à profit les connaissances pratiques des chauffeurs de taxi (pères de certains élèves) qui ont évité pendant des années les torrents et les informatiser en utilisant les options que propose Google Earth.
Le projet n’est pas, en ce moment précis, dans sa phase la plus active, mais il a produit de précieux apprentissages au cours de ses plus de 10 années de fonctionnement. D’un côté, toute une génération d’étudiants a acquis des connaissances sur le torrent qui coule près de chez eux, et elle l’a fait en même temps qu’elle enrichissait ses connaissances scientifiques, sociales, technologiques et même littéraires plus générales. Et de l’autre, le projet a facilité l’intégration des TIC dans l’enseignement. Ce travail précieux et constant a été récompensé au niveau national : en 2005, le projet « Torrents de Barranquilla » a obtenu une mention lors de la IXème Foire de la Science, Expociencia Juvenil, une manifestation organisée par l’Association Colombienne pour le Progrès des Sciences (ACAC), spécialement pour le travail accompli pour la reconstruction de la mémoire historique des torrents. Finalement, comme le projet « Torrents de Barranquilla » a gagné une certaine reconnaissance sociale, il a été inclu comme un projet institutionnel de l’école et par conséquent sa continuité est garantie, en termes de ressources et de soutien des dirigeants.
Commentaires
Faire face à des sujets tels que le changement climatique requiert une forte appropriation sociale des sciences, de telle manière que les personnes ne soient pas uniquement informées, mais qu’elles puissent participer à la prise de décisions ou transformer les pratiques culturelles pour les orienter vers l’adaptation. Comme nous le savons, le changement climatique est un sujet marqué par l’incertitude, de telle sorte que l’explication officielle du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est souvent contestée par des scientifiques qui pensent que la hausse de la température au cours des dernières années obéit à des cycles naturels et non à l’action de l’homme. De la même manière, bien que le changement climatique soit accepté comme une réalité fondée sur la preuve scientifique, on ne voit pas toujours clairement la manière dont il doit être géré (d’où les multiples stratégies d’atténuation et d’adaptation). Quelques auteurs ont déclaré que, face à de tels sujets, nous nous trouvons dans une situation de « science post-normale » (4), c’est-à-dire celle où il existe de l’incertitude, des conflits de valeurs et des intérêts opposés (qui est clairement la situation de tout sujet qui implique le risque). Par conséquent, la méthode scientifique standard selon laquelle la science est construite de manière isolée en laboratoire et qu’ensuite, une fois finalisée, elle est transférée à la société, ne fonctionne tout simplement pas. Ces auteurs proposent des méthodes de collaboration selon lesquelles différents acteurs, scientifiques ou non, peuvent participer à la construction de connaissances sur un problème important.
Bien que le projet « Torrents de Barranquilla » ne soit pas directement orienté vers le sujet du changement climatique, le fait d’aborder un risque local provoqué par les pluies contribue indirectement à y faire face ; de la même manière, il ne faut pas oublier que des événements climatiques extrêmes comme celui-ci peuvent devenir un problème pour d’autres villes dans le futur, par conséquent, la diffusion de l’initiative est pertinente pour Barranquilla, mais pas seulement pour cette ville. Le schéma de travail de cette proposition correspond à l’idée de « science post-normale », car les recherches sont réalisées en collaboration entre des « experts » (les enseignants) et les « profanes » (les élèves) afin de comprendre et de proposer des solutions à un risque climatique qui affecte l’ensemble de la population de Barranquilla. Le projet cherche aussi à sortir de l’école et à amener à la population les connaissances acquises, grâce aux TIC, et il est même prévu de réaliser une recherche conjointe avec des membres de la communauté (les chauffeurs de taxi) et l’institution éducative afin de promouvoir une forme rudimentaire « d’alerte précoce » (les itinéraires sûrs). L’origine même du projet, lié à la relation entre l’Université et l’École, montre que l’articulation entre différents acteurs sociaux est capitale pour la construction de connaissances sur les risques climatiques. Dans le cas concret de l’éducation environnementale dans les écoles, le projet « Torrents de Barranquilla » montre que les sujets environnementaux, y compris le changement climatique, sont mieux compris quand l’étudiant devient un chercheur en puissance et non seulement un être passif qui absorbe des connaissances déjà produites. Ceci pourrait aussi fonctionner dans d’autres régions et dans des contextes différents, dans lesquels non seulement des étudiants mais aussi des citoyens, pourraient participer à des recherches conjointes avec des scientifiques afin de produire des connaissances sur des risques climatiques locaux et même trouver des solutions pour y faire face.
Bibliographie
(1) www.humanas.unal.edu.co/red/ , consulté le 16 Juillet 2013.
(2) www.arroyosdebarranquilla.co/nosotros/antecedentes , consulté le 19 Juillet 2013.
(3) www.arroyosdebarranquilla.co/pedagogia/interdiciplinar , consulté le 19 Juillet 2013.
(4) Funtowicz et Ravetz, 2000,
books.google.com.co/books?id=uoY8YGvNaW8C&printsec=frontcover&hl=es&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false , consulté le 25 juillet 2013.
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