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Expérience

Les « Drainages Durables »

Alternatives technologiques pour contrôler les effets des torrents à Barranquilla

Par Edisson Aguilar

La ville colombienne de Barranquilla affronte un énorme risque climatique provenant des « torrents », ces rivières urbaines qui se forment dans certaines de ses rues quand il pleut. Ce problème est dû, entre autres, à un processus déficient de planification urbaine qui a provoqué l’imperméabilisation du sol de la ville et, par conséquent, le ruissellement de surface. Jusqu’à présent, aucune solution définitive à ce problème n’a été trouvée mais, depuis quelques années, l’Université du Nord travaille sur une proposition technologique afin d’atténuer ses effets : les « drainages durables ». Son intérêt réside dans le fait qu’il s’agit d’une proposition universitaire pour concevoir et mettre en place des technologies durables afin de contrôler un grave risque climatique à Barranquilla, les torrents, et qu’en ce sens, elle constitue une stratégie d’adaptation au changement climatique.

Table des matières

Dans le cadre du projet « Villes colombiennes et changement climatique », qui fait l’objet d’un travail conjoint avec l’Agence Française de Développement, Fedesarrollo [Fédération pour le Développement] et la Fundación Ciudad Humana [Fondation Ville Humaine], l’Institut de Recherche et Débat sur la Gouvernance (IRG), a identifié différentes expériences qui contribuent à la réflexion sur l’adaptation et/ou l’atténuation du changement climatique. Le projet des Drainages Durables a été l’une d’entre elles : son intérêt réside dans le fait qu’il s’agit d’une proposition universitaire pour concevoir et mettre en place des technologies durables afin de contrôler un grave risque climatique à Barranquilla, les torrents, et qu’en ce sens, elle constitue une stratégie d’adaptation au changement climatique.

Barranquilla, populairement appelée la « Porte d’Or » de la Colombie, possède l’un des principaux ports du pays, à 22 kilomètres de l’embouchure du fleuve Magdalena, ce qui en fait l’une des principales villes de Colombie et la plus importante de la région colombienne des Caraïbes. Elle est située sur la rive occidentale du fleuve Magdalena à 7,5 kilomètres de son embouchure et son altitude varie entre 4 m et 98 m (1). Cela fait que la ville et ses rues se trouvent sur une sorte de plan incliné qui augmente la rapidité et le niveau de danger des « torrents ». Ce phénomène, très courant dans la ville pendant la période des pluies, transforme les rues en véritables rivières urbaines qui emportent des personnes, des meubles et même des voitures, et qui provoquent des inondations dans les logements de différents secteurs de la ville, causant d’importants dégâts, et même la perte de vies humaines.

Selon le site Internet « Torrents de Barranquilla », créé par le Collège Marco Fidel Suárez (voir la fiche Le Projet Éducatif « Torrents de Barranquilla » du Collège Marco Fidel Suárez), les torrents ont toujours fait partie de la ville et depuis son origine, « les ravins sur lesquels elle a été construite étaient séparés par des torrents importants qui descendaient du massif du Nord-Ouest et des hautes terres sablonneuses du vieux chemin de Soledad, vers un grand marais étendu, relié au fleuve ». Cependant, la perméabilité du sol a diminué à l’inverse de la croissance urbaine (à cause de la construction de logements et du goudronnage des routes), et l’infiltration naturelle ne peut plus contrôler de la même manière le débit du ruissellement de surface. Il est très révélateur que les premiers récits d’inondations causées par des torrents datent du début du XXème Siècle, justement quand l’expansion urbaine de Barranquilla commença. En 1920 une compagnie américaine proposa au gouvernement municipal de goudronner les rues et de construire le réseau d’égouts pour les eaux de pluie, initiative qui fut refusée par manque de ressources, comme cela est arrivé avec d’autres tout au long du siècle, ce qui explique qu’aujourd’hui la ville ne possède toujours pas cette infrastructure (2).

Comme nous pouvons le voir, les habitants de Barranquilla ont affronté ce problème pendant longtemps et selon Ricardo Plata, Diego Feria (enseignant chargé du site Internet « Torrents de Barranquilla ») et le professeur Humberto Ávila de la Faculté d’Ingénierie à l’Université du Nord à Barranquilla, cela a une incidence sur la culture locale. Ils sont d’accord sur le fait que les habitants de Barranquilla se désintéressent d’une certaine manière du sujet des torrents. Plata souligne que, dans le sondage sur la perception qu’ils ont réalisé comme partie du diagnostic pour le projet « Villes Compétitives et Durables », le thème environnemental le plus important pour les habitants de Barranquilla est la qualité de l’air, et que les torrents ne sont pas mentionnés. Diego Feria observe qu’à Barranquilla il pleut en moyenne 70 fois par an dont 20 fois avec de fortes précipitations, et que peut-être les gens considèrent qu’un tel investissement n’est pas nécessaire pour un problème qui les affecte relativement peu (comparé à d’autres problèmes qu’ils affrontent tous les jours). Ávila suggère que la raison de ce manque d’intérêt est « l’aliénation », le fait que les gens s’habituent et s’adaptent à ce qu’ils ont, ce qui dans le cas des torrents est compréhensible, puisqu’il s’agit d’un problème avec lequel la ville a bataillé depuis le début du XXème siècle et qui, jusqu’à présent, n’a pas encore trouvé de solution.

Afin de chercher des solutions alternatives à cette situation si complexe, l’Institut d’Études Hydrauliques et Environnementales (IDEHA), dirigé par Humberto Ávila, a effectué des recherches sur des Systèmes Urbains de Drainage Durable, une alternative technologique pour réguler l’effet des pluies dans les villes et, pour le cas concret de Barranquilla, afin de réduire la dangerosité des torrents, avec des investissements relativement modérés.

Mais pourquoi est-on en train d’étudier des technologies durables ou à faible impact pour la gestion des torrents ? La raison principale est que, comme la ville ne possède pas de réseaux d’égouts pour les eaux de pluie, le projet exige maintenant un investissement très important : selon Ricardo Plata, conseiller pour la région Caraïbe du programme « Villes Compétitives et Durables » de la BID (Banque Interaméricaine de Développement) et Findeter « le schéma directeur de drainage pluvial nécessite une assistance-conseil qui coûte US$ 500.000, uniquement pour établir les termes de référence puisque l’assistance-conseil pour exécuter le plan coûte entre 5 et 6 millions de dollars ».

En outre, Barranquilla possède un système hydrologique complexe dont font partie l’ensemble des torrents urbains qui se jettent dans le fleuve Magdalena et dans le Marais de Mallorquín. La ville est divisée en deux versants : l’un oriental et l’autre occidental. Le premier est le plus touché par le problème des torrents, car les rues y remplissent la fonction d’égouts pluviaux, en conduisant l’eau jusqu’au fleuve Magdalena. Dans le second, la plupart des torrents ont été canalisés et se jettent dans le « Grand Torrent » et ensuite dans le Marais de Mallorquín. De la même manière, le versant oriental est totalement construit et il peut difficilement s’étendre davantage, contrairement au versant occidental qui constitue la zone d’expansion de la ville.

Selon Humberto Ávila, ces différences font qu’il n’est pas possible de penser à une solution unique à la problématique des torrents. D’une part il doit y avoir une proposition qui fonctionne pour un secteur déjà construit de la ville et où toute intervention serait extrêmement coûteuse. D’autre part, on peut proposer des solutions pour les zones d’expansion dans lesquelles un système de drainage pluvial et des systèmes de canalisation pourraient être incorporés dès maintenant, en évitant ainsi la situation qui se présente dans l’autre partie de la ville.

Recherche locale appliquée à des problèmes locaux

L’IDEHA est un institut rattaché à la faculté d’ingénierie de l’Université du Nord, qui possède une grande expérience dans la recherche sur les problèmes hydrologiques et qui, depuis quelques années, s’est lancé dans la conception de solutions technologiques pour le problème des torrents. Le projet a officiellement démarré en 2010, sous le nom de « Recherche sur la gestion des bassins pour le contrôle des crues grâce à l’évaluation de l’effectivité des technologies LID (Développements à Faible Impact) dans des zones urbaines consolidées », avec l’intention d’évaluer la possible application de ces technologies à Barranquilla. L’intérêt du groupe pour ce sujet et les premières études de recherche ont commencé en 2005, mais c’est entre 2009 et 2010 qu’ils obtiennent le financement de la part de Colciencias (et également de l’université et du fonds des royalties pour la science et la technologie) et que le projet démarre officiellement. La recherche est effectuée selon deux approches ou secteurs prioritaires : 1) La récupération des conditions hydrologiques dans des zones urbaines ; et 2) Les plans directeurs de drainage pluvial. La proposition des drainages durables étudie de manière intégrale le bassin de chaque torrent, de manière à savoir de quelle façon mettre à profit la capacité de ces bassins urbains pour réduire les décharges et les débits maximum (débit atteint par un torrent pendant un laps de temps spécifique) ; pour ce faire on cherche à rétablir les conditions hydrologiques antérieures au processus de construction, en utilisant l’infrastructure déjà existante dans la ville ou en créant des espaces dont la conception et la mise en place ne sont pas excessivement chères. Par conséquent, l’analyse intégrale du bassin des torrents est centrée sur la capacité de filtration du sol, sur le stockage de l’eau, sur la réduction de la vitesse du débit, sur l’augmentation du temps de rétention et sur le contrôle de la pollution (les torrents emportent beaucoup de déchets).

Cette infrastructure déjà existante que le projet désire utiliser consiste en une série de réservoirs de stockage de l’eau qu’un bon nombre des maisons de la ville possède, car jusqu’à au moins la première moitié du XXème siècle, le réseau d’adduction d’eau était intermittent, et grâce à ces appareils les personnes avaient accès à l’eau. Cependant, quand le service s’est amélioré et qu’il est devenu permanent, ces réservoirs n’ont plus été utilisés. L’avantage, c’est que certains d’entre eux peuvent contenir jusqu’à 40 m3 et qu’ils pourraient être utilisés pour y retenir, au moment des pluies, une partie du ruissellement de surface pendant un délai raisonnable (24 heures, par exemple) et le laisser ensuite à nouveau se déverser dans les rues, mais de manière lente et plus longue, afin de réduire ainsi son impact. Néanmoins, l’idéal est de ne pas déverser dans les rues la totalité de l’eau stockée dans les réservoirs ; c’est pourquoi, on a prévu des technologies complémentaires telles que les jardins de pluie (pour ce faire il faudrait modifier les jardins actuels, en retournant le sol pour obtenir une plus grande capacité de filtration), les toits verts et les puits de filtration, qui contribueraient à réduire le débit des torrents et retiendraient une partie de l’eau accumulée.

Pour arriver à ce qu’une maison se transforme en un outil d’atténuation des torrents, il suffit de procéder à quelques adaptations relativement simples et économiques, telles que faire en sorte que le toit draine l’eau vers un seul point d’où elle coulera vers le réservoir de stockage. Une fois l’eau dans le réservoir, il faudrait la conduire jusqu’au jardin, à travers une petite structure hydraulique. L’idée est que le système soit autonome et qu’il ne nécessite pas beaucoup d’entretien, mais sans qu’il représente un risque d’inondation du terrain. Pour le moment, on n’a pas envisagé la possibilité de traiter les eaux pluviales et de les utiliser dans les maisons, car l’eau ne peut pas rester trop longtemps dans les réservoirs, puisque lors des pluies suivantes il n’y aurait pas d’espace pour stocker le nouveau ruissellement de surface.

Au cours de la première phase de la recherche, on a fait une analyse de trois bassins : ceux des torrents de la 93, de la 84 et du Country (les torrents sont identifiés par le nom de la rue par laquelle ils descendent), afin d’évaluer s’il est possible d’installer dans ces bassins des drainages durables selon la vitesse, le débit et la qualité de l’eau. Les chercheurs de l’Université du Nord ont utilisé des modèles mathématiques pour calculer le niveau de réduction des effets des torrents au cas où ces technologies seraient mises en place ; selon le professeur Ávila, un événement pluvieux de 50 mm de pluie aurait alors les mêmes effets qu’entraîne aujourd’hui un événement de 20 à 25 mm, diminuant donc de moitié les dégâts sur l’infrastructure et le risque pour la population de Barranquilla.

Pour sa part, la seconde phase consiste à appliquer les technologies de drainage durable dans le bassin du torrent de la 93 : pour ce faire, on a déjà identifié quelques immeubles munis de réservoirs qui pourraient servir pour l’essai pilote. Ce processus exige la collaboration des propriétaires des immeubles sélectionnés, raison pour laquelle il débutera dans des maisons d’étudiants d’ingénierie civile impliqués dans le processus pour ensuite, en cas de succès, élargir le programme à d’autres secteurs de la ville. Une fois le système mis en place, l’étape suivante serait la formation d’un groupe chargé de surveiller son fonctionnement, afin d’analyser son incidence sur le débit du torrent, de vérifier ainsi l’objectif initial de réduction et de réaliser les réglages nécessaires.

Un aspect intéressant de ce projet, c’est qu’avec le temps, le sujet des torrents et des drainages durables s’est transformé en un volet de la formation des futurs ingénieurs de l’université, car il a été inclus aussi bien dans les contenus de la matière « Drainages Urbains » (l’une des matières essentielles du 2º cycle) que dans les programmes de 3º cycle. Selon le professeur Ávila, la meilleure manière d’encourager l’intérêt pour des sujets tels que celui des torrents n’est pas de créer de nouvelles matières mais de modifier dans ce sens les cursus proposés, afin de former des professionnels capables de réaliser des recherches et de trouver des solutions aux problématiques locales. Ce n’est pas tout : les chercheurs espèrent que le projet ne sera une simple recherche universitaire, mais qu’à travers ses résultats, il pourra avoir une incidence sur la politique publique de la ville ; c’est pourquoi, ils ont présenté une proposition à la mairie pour exposer les principaux bénéfices qu’aurait la mise en place d’un système de drainages durables. Ils ont également obtenu que des concepts tels que « villes durables », « villes vertes » et « drainages durables » soient pris en compte par le gouvernement municipal et inclus dans le POT (Plan d’Aménagement Territorial). On a donc ainsi encouragé l’appropriation du sujet aussi bien à l’intérieur de l’université qu’au niveau du gouvernement local, ce qui pourrait permettre de donner une continuité à la proposition, si elle était mise en place dans le futur.

Il est également important que l’IDEHA commence à établir des liens avec d’autres universités qui font de la recherche sur les problèmes hydrologiques de différentes villes du pays. Pour ce faire, on a créé le « Groupe d’Intérêt pour l’Hydrologie Urbaine » composé par des professionnels des universités Javeriana, Andes, Nationale et Uninorte. Ces alliances sont importantes, puisqu’au niveau hydrologique, chaque ville du pays est confrontée à une problématique différente mais avec des éléments communs ; c’est un argument de poids pour des espaces d’échanges scientifico-techniques, à partir desquels on puisse présenter des propositions concrètes pour chaque ville, mais en prenant en compte un cadre national. Finalement, les chercheurs de l’IDEHA ont tenté une plus large diffusion de la recherche et ils se sont efforcés de faire connaître leurs propositions au-delà du public universitaire, spécialement dans la presse écrite, ce qui est très utile si l’on tient compte de ce qui a été dit plus haut sur le manque d’intérêt des habitants pour le sujet des torrents (3).

Commentaires

Face à des problèmes comme celui des torrents, on a tendance à penser qu’il n’existe qu’une seule option pour y faire face : dans ce cas, ce serait la construction d’un réseau d’égouts d’eaux de pluie. C’est sans doute une alternative structurelle et on pourrait même dire définitive, mais dont le coût est élevé et la construction complexe dans des zones urbaines consolidées. Le professeur Avila attire précisément l’attention sur l’importance de prendre en considération des alternatives possibles et sur la manière de les combiner, car la ville nécessite probablement de mettre en place des technologies différentes pour les versants oriental et occidental. A cet égard, l’historien de la technologie David Edgerton affirme qu’en matière de technologie, il faut toujours prévoir des alternatives car, au moins au niveau économique, l’importance d’une technologie doit se mesurer par rapport à d’autres options existantes et non pas comme si elle était la seule; le fait est, selon l’historien, que ces options sont habituellement invisibles car « en général, nous préférons les meilleures techniques, même si les alternatives peuvent se perfectionner » (4).

L’une de ces alternatives est celle que l’IDEHA est en train d’explorer et, bien que techniquement elle ne soit pas très complexe, elle est économiquement possible, puisqu’elle utilise l’infrastructure déjà construite et qu’elle nécessite des adaptations moins importantes. Ces technologies sont connues sous le nom de « technologies appropriées », c’est-à-dire celles qui tiennent compte du contexte local de mise en place et qui prennent en considération les caractéristiques environnementales, sociales et culturelles de la communauté à laquelle elles sont destinées. Le concept a été formulé par l’économiste Ernst Fritz Schumacher pour se référer à des technologies simples, faciles d’accès, qui ne sont pas des technologies de pointe mais qui ont un certain niveau de sophistication, qui ne requièrent pas d’exploiter les travailleurs et qui ne polluent pas l’environnement (5). Étant donnés tous les éléments précédents, la proposition des Drainages Durables paraît réunir les caractéristiques d’une « technologie appropriée ».

Et même, en réfléchissant en termes de changement climatique, c’est un projet qui comporte une forte idée de durabilité ; ses chercheurs sont conscients qu’il faut planifier à long terme pour obtenir une vraie adaptation. Bien que les torrents ne soient pas un effet direct du changement climatique, les altérations du climat peuvent intensifier leurs effets, spécialement du fait de l’absence de réseau d’égouts d’eaux de pluie, comme l’affirme le professeur Ávila dans un article au sujet de la relation entre les drainages pluviaux et le changement climatique pour le cas concret de Barranquilla (6). Précisément dans des contextes de croissance urbaine sans planification adéquate, avec des ressources insuffisantes et devant le désintérêt des citoyens, les gouvernement locaux pourraient considérer la promotion de « technologies appropriées » comme une politique publique d’adaptation au changement climatique, en appuyant des groupes de recherche universitaire qui travaillent sur ces technologies car, comme dans le cas des drainages durables, elles sont économiquement possibles, elles impliquent la population et, bien qu’elles ne représentent pas des solutions définitives, elles peuvent réduire les risques de manière significative.

Bibliographie

(1) www.barranquilla.gov.co/index.php?option=com_content&view=article&id=28:informacion-general&catid=44:conoce-a-barranquilla&Itemid=119&lang=es , consulté le 31 Août 2013.

(2) www.arroyosdebarranquilla.co/pedagogia/antecedentes-historicos , consulté le 31 Août 2013.

(3) m.elespectador.com/noticias/nacional/articulo-414377-una-salida-al-eterno-drama-los-arroyos , consulté le 01 Août 2013. Note de presse consacrée par le journal national El Espectador à la recherche de l’IDEHA.

(4) upcommons.upc.edu/revistes/bitstream/2099/768/7/innovacion_uso.pdf , consulté le 04 Août 2013.

(5) pensarcontemporaneo.files.wordpress.com/2009/09/gestion-de-ecosistemas-y-tecnologia-apropiada.pdf , consulté le 04 Août 2013.

(6) www.redalyc.org/pdf/1210/121025826010.pdf , consulté le 04 Août 2013.

Notes

Fiche traduite de l’espagnol au français par Joseph Cheer.

 

Voir Aussi