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Analyse

Enjeux et perspectives de la coopération solidaire en Rhône-Alpes

Pour une approche territoriale du développement humain durable

Par Institut de recherche et débat sur la gouvernance - IRG

avril 2015

Table des matières

Les Assises de la coopération solidaire en Rhône-Alpes 2014 ont réuni, à Lyon et à Annemasse (France), plus de 750 participant-es et 70 intervenant-es représentant 13 pays. Organisées à l’initiative de la Région Rhône-Alpes, elles avaient pour objectif de capitaliser les pratiques et de les faire évoluer en vue d’améliorer leurs impacts au bénéfice des populations et des territoires partenaires. Il s’agissait également de valoriser l’action et les acteurs de la région, les réunir, les mettre en lien avec les enjeux et les acteurs, du local à l’international.

L’IRG a coordonné la préparation et la réalisation des Assises à l’occasion d’un processus de coproduction qui a mobilisé les acteurs rhônalpins et leurs partenaires internationaux pendant plusieurs mois. Cela a abouti à la capitalisation des pratiques de coopération solidaire de ces derniers et permis d’échanger sur l’approche territoriale du développement humain durable, fondée sur l’innovation sociale. Ce rapport de synthèse rend compte des réflexions conduites pendant ces deux jours et ouvre des perspectives pour la coopération solidaire régionale de demain autour du territoire régional comme maillon fort entre la globalisation et l’humain.

Dans la première partie de cette synthèse, les constats, les défis et les solutions soulevés par les participants pointent les crises et les difficultés auxquelles sont confrontées les populations. La seconde partie esquisse des pistes en faveur d’une approche territoriale du développement comme réponse à ces grands enjeux : articuler les dynamiques locales de changement, les mettre en cohérence avec les dynamiques mondiales, valoriser les savoirs et la créativité des populations… Il est nécessaire de co-construire des processus de changement pérennes et significatifs, d’affirmer la coresponsabilité des acteurs du développement, de renforcer les compétences, de passer de la compétition à la coopération.

Tout cela suppose des actions volontaristes basées, non pas seulement sur de louables intentions, mais sur des moyens et des méthodes et l’exigence de régulations protectrices. L’intelligence territoriale, c’est le pari du collectif et de l’ancrage local, ce sont des dynamiques qui misent sur l’humain autant que sur la transformation des politiques et de l’économie. C’est le message de ces Assises, qui appelle à plus de coopération entre acteurs et territoires du développement solidaire.

 

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