Frente a una situación de crisis generalizada de los Estados Latinoamericanos desde los años 80’s y 90’s, caracterizada por déficit fiscal, conflicto armado, incapacidad de los gobiernos de responder frente a las necesidades básicas de sus ciudadanos y falta de legitimidad de sus gobiernos, entre otros factores; se empieza a considerar la implementación de una democracia participativa en los diferentes países. El tradicional sistema de democracia representativa, el cual se interesa exclusivamente en garantizar un procedimiento transparente para elegir las élites gobernantes, empieza a ser complementado por una nueva concepción de democracia –participativa- que además de interesarse en el procedimiento de elección de los gobernantes, plantea una nueva organización de la sociedad y su relación con el Estado, en donde la toma de decisiones públicas no sea tema exclusivo de los gobernantes, sino que se generen espacios en donde diferentes actores sociales puedan problematizar en público temas que los afectan directamente como individuos y como colectividad. En este marco, surgen diferentes mecanismos de participación ciudadana unos formales (reconocidos por la Constitución o la Ley) y otros informales (mecanismos con soporte normativo mínimo o sin soporte en absoluto).

Face à une crise générale des Etats d’Amérique du Sud depuis les années 80 et 90, qui se caractérise entre autre par des déficits budgétaires, des conflits armés, l’incapacité des gouvernements à répondre aux besoins de leurs citoyens et par le manque de légitimité de ces gouvernements ; différents acteurs commencent à envisager la mise en œuvre de démocraties participatives dans les différents pays de la région. Le système traditionnel de démocratie représentative qui s’intéresse exclusivement à garantir un processus transparent pour élire les gouvernants commence à être complété par une nouvelle conception de la démocratie, participative, qui en sus des intérêts dans la procédure de choix des dirigeants, constitue une nouvelle organisation de la société et de sa relation avec l’Etat. Nouvelle conception où la prise de décision publique n’est plus l’apanage des dirigeants mais plutôt des espaces où les différents acteurs sociaux peuvent problématiser en public les thématiques qui les touchent directement à la fois en tant qu’individus et groupes. Dans ce cadre surgit différents mécanismes de participation citoyenne. Certains formels, reconnus par le Constitution ou la loi, et d’autres informels comme des mécanismes (plus ou moins développés) de soutien des réglementations.

Faced with a general crisis in South American countries since the ‘80s and ‘90s, of which budget deficits, armed conflict, the inability of governments to meet the needs of their citizens and the lack of government legitimacy are some of the main characteristics; different stakeholders have begun to consider the implementation of participatory democracies in the region’s countries. The traditional system of representative democracy which focuses exclusively on ensuring a transparent process in the different election cycles, is starting to be complemented by a new conception of democracy, participatory democracy, which in addition to its attachment to a transparent leadership selection process, advocates a new organization of society and of its relationship with the State. New conception where the public decision-making is no longer the sole privilege of leaders but rather a space where different stakeholders can publically bring to the table issues that affect them both individually and as a group. In this context, different mechanisms of citizen participation arise. Some formal, recognize by the Constitution and subsequent laws, and some informal such as regulatory support mechanisms.